Technologies d'avant-garde (IA, Big Data, robotique) : Top 10 des pays africains en pôle position
Technologies d'avant-garde (IA, Big Data, robotique) en Afrique (Crédit image : Le360Afrique)
Les points clés :
L'Afrique du Sud, le Maroc et Maurice sont les pays africains les mieux préparés à adopter les technologies d'avant-garde, selon l'indice 2025 de la CNUCED.
La majorité des pays africains risquent de rester en marge des bénéfices économiques liés à ces technologies, faute d'investissements suffisants dans les infrastructures TIC et la R&D.
La valeur du marché mondial des technologies d'avant-garde devrait passer de 2 500 milliards de dollars en 2023 à 16 400 milliards en 2033, selon la CNUCED.
Selon le rapport 2025 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l'indice de préparation aux technologies d'avant-garde évalue 170 pays sur leur capacité à adopter des technologies telles que l'intelligence artificielle, la 5G, la robotique ou encore l'hydrogène vert. L'indice repose sur cinq piliers : déploiement des TIC, compétences, R&D, activité industrielle et accès au financement.
Voici le Top 10 africain :
Afrique du Sud – Score : 0,65 (52e mondial)
Maroc – 67e mondial
Maurice – 74e mondial
Tunisie – 75e mondial
Égypte – 85e mondial
Libye – 90e mondial
Namibie – 92e mondial
Algérie – 103e mondial
Ghana – 105e mondial
Nigeria – 106e mondial
À l'inverse, des pays comme la Guinée, la République démocratique du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Soudan du Sud occupent les dernières positions, illustrant les disparités régionales.
Chiffres clés
16 400 milliards $ : valeur estimée du marché mondial des technologies d'avant-garde en 2033, contre 2 500 milliards en 2023.
0,65 : score de l'Afrique du Sud, leader africain, grâce à un système financier développé et une forte activité en R&D.
0 : score minimal attribué à certains pays africains, reflétant une préparation quasi inexistante.
Pourquoi est-ce important ?
L'adoption des technologies d'avant-garde est cruciale pour la transformation économique de l'Afrique de l'Ouest. Ces technologies peuvent stimuler la productivité, créer des emplois qualifiés et favoriser une croissance durable. Cependant, sans investissements stratégiques dans les infrastructures TIC, la formation et la R&D, la région risque de rester à la traîne.
Des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) offrent des opportunités pour renforcer la collaboration régionale et harmoniser les politiques technologiques. En investissant dans l'innovation et en renforçant les capacités locales, les pays ouest-africains peuvent non seulement rattraper leur retard, mais aussi devenir des acteurs clés dans l'économie numérique mondiale.