PADEV 2025 : le Dr Malick Moris Mouzou honoré à Kigali


Les points clés :

  • Le Dr Malick Moris Mouzou, président du CONIIA (Conseil national de l’intelligence artificielle), reçoit le Prix Africain de Développement (PADEV) 2025 lors de l’African Business Forum à Kigali.

  • Ce prix couronne son engagement dans le développement de compétences locales, l’innovation et l’impact social sur le continent.

  • La distinction souligne l’importance des leaders “humanistes et technologiques” dans la transformation durable de l’Afrique.


En ce 16 novembre 2025, Kigali s’est parée des couleurs de la célébration : le Dr Malick Moris Mouzou, figure togolaise de l’intelligence artificielle, est à l’honneur. Il reçoit le Prix Africain de Développement (PADEV) 2025, lors de la 20ᵉ édition de l’African Business Forum, un moment fort qui réunit des décideurs, entrepreneurs et personnalités institutionnelles autour du thème « Leadership – Innovation – Transformation ».

Cette récompense, décernée par la Fondation 225 et ses partenaires panafricains, met en lumière des acteurs qui ont un impact réel sur le développement du continent : le PADEV reconnaît non seulement l’excellence entrepreneuriale, mais aussi l’engagement social, l’éthique, la bonne gouvernance et la durabilité des actions entreprises.

Le parcours du Dr Mouzou justifie pleinement cette distinction. En tant que président du Conseil national de l’intelligence artificielle au Togo (CONIIA), il œuvre à démocratiser l’accès à l’intelligence artificielle, à former de jeunes talents africains et à aligner les innovations AI sur les besoins sociaux et économiques du continent. Une partie de sa reconnaissance repose sur sa capacité à tisser des ponts entre technologie, éducation et développement local.

Il est également “Ambassadeur national de Human AI pour le Togo” et membre du Comité scientifique international de l’IA (CISIA). Ces responsabilités montrent qu’il ne se limite pas à une vision locale, mais qu’il s’implique dans des initiatives panafricaines et mondiales autour de l’intelligence artificielle.

Le PADEV n’est pas un prix économique ordinaire : il récompense des personnalités qui allient leadership, transformation sociale et impact durable, des valeurs qui, pour le Dr Mouzou, sont intimement liées à l’IA. Dans un contexte où les technologies émergentes peuvent creuser les inégalités, son engagement en faveur d’une IA inclusive et responsable est particulièrement pertinent.

Au-delà de la remise du prix, sa distinction à Kigali est symbolique : cette reconnaissance renforce l’idée que l’innovation africaine ne se construit pas uniquement par l’injection de capitaux extérieurs, mais aussi par des leaders africains qui portent une vision locale connectée à une ambition continentale.

Pourquoi est-ce important ?

La distinction du Dr Malick Moris Mouzou est bien plus qu’un honneur personnel : elle symbolise une transition majeure dans le modèle de développement africain. À une époque où l’intelligence artificielle est souvent perçue comme un domaine réservé aux grandes puissances technologiques, sa distinction montre que le leadership technologique africain est en train de s’affirmer.

En valorisant des acteurs comme Mouzou, le PADEV contribue à renforcer la légitimité des innovations locales. Cela peut encourager des investissements dans l’IA en Afrique, non pas seulement pour l’outsourcing, mais pour des solutions créées par les africains, pour l’Afrique. Ceci est essentiel pour bâtir un écosystème technologique durable, capable de répondre aux besoins spécifiques du continent, qu’il s’agisse d’agriculture, d’éducation, de santé ou de gouvernance.

Par ailleurs, en récompensant un leader “techno-social” plutôt qu’un pur entrepreneur financier, le PADEV promeut une vision de développement holistique : celle où la croissance repose sur la technologie, mais aussi sur la cohésion sociale, l’éthique et la durabilité. Ce message peut inspirer d’autres jeunes africains à embrasser des carrières dans la tech avec un sens du service, et non uniquement dans une logique d’enrichissement.

Enfin, dans un contexte où les nations africaines cherchent à renforcer leur souveraineté technologique, reconnaître des leaders comme Mouzou est stratégique. Cela peut favoriser des partenariats (publique-privé, académique, international) autour de projets d’IA, de formation, de recherche et d’infrastructure. Ces collaborations peuvent accélérer la transformation numérique du continent tout en plaçant l’Afrique en position d’acteur, non de spectateur.

En somme, le PADEV 2025 accordé au Dr Mouzou n’est pas seulement un prix, c’est un signal puissant : l’Afrique croit en ses propres bâtisseurs technologiques et mise sur eux pour inventer un futur où développement rime avec inclusion, innovation et leadership local.

Suivant
Suivant

Paiement instantané en Afrique : un bond historique de 1980 milliards USD en 2024 mais l’inclusivité reste l’enjeu majeur